Una, une institutrice remplaçante aux fins de mois difficiles se résout à quitter Reiykiavik pour enseigner une année complète à Skalar, minuscule village de dix âmes, le plus reculé du Nord-Est de l'Islande. 10 âmes et seulement 2 élèves !
Elle y arrive par temps de brouillard, comme « dans un décor de ville fantôme ».
Si l'accueil de sa logeuse est plutôt encourageant, ce n'est pas le cas de tous les habitants, en particulier de l'homme le plus puissant du village qui lui conseille de faire ses bagages et de repartir à Reykjavik. Una reste pourtant à Skalar .
Ses nuits sont troublées par la vision d'une petite fille, vêtue de blanc « qui semble l'inviter à partir avec elle dans les ténèbres vers l'inconnu », par des sons de piano inexpliqués, par le souvenir récurrent d'une comptine.
Una s'interroge « est ce un mauvais tour de son imagination ? « la comptine de son rêve est-elle une réminiscence de son enfance ou un message de l'au delà ? »
Quelle est la part de l'ivresse dans ce qu'elle perçoit ? (car Una aime le vin rouge, surtout le soir, il l'aide à supporter sa situation à..)
L'angoisse s'installe, aggravée par la mort subite et inexpliquée de la petite fille de sa logeuse , par le regard hostile du village sur l'intruse que représente Una et par l'étrange visite d'un inconnu dont le portrait correspond à celui d'un homme recherché par la police.
Déjà déstabilisée par la récurrence du paranormal dans ce que perçoit Una, j'ai dû aussi m' interroger sur la présence de chapitres en italique étrangers au contexte, dont le narrateur n'est pas clairement identifié où il est question d'un double crime, d'une personne injustement emprisonnée . Deux affaires parallèle........ Vont -elles interférer ?
Si cette affaire secondaire trouve son explication à la fin du roman, celle de la situation d'Una reste l'objet d'hypothèses, d'incertitudes.
